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Le monde est parfait
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Evidemment je dis ça un peu par provocation
mais en fait je le pense sincèrement. Par monde parfait je veux
dire que les lois et les principes qui dirigent le monde sont parfaits,
mais quand on voit l'usage et la méconnaissance que les hommes
ont de ces lois, on ne peut que dire que l'humanité a encore
besoin d'évoluer.
Le caractère de parfait s'applique au monde
dans sa globalité, si on isole un élément de son
contexte (la guerre par exemple) le mot parfait ne s'applique plus
à cet élément séparé. Prenons le cas
d'un individu fort bien mis, beau et intelligent, si on isole une
partie de son gros intestin avec ce qu'il contient, on pourra
interroger quelqu'un et lui demander ce qu'il pense de ce spectacle, la
réponse sera certainement "mais c'est dégouttant" alors
que le morceau une fois remis en place à l'intérieur de
l'individu, celui-ci vous apparaîtra comme charmant. Il est donc
important de distinguer entre le jugement de l'ensemble et le jugement
des parties. Un élément isolé de son contexte est
il significatif ?
Que serait un monde parfait selon le sens commun ? Un
monde où il n'y as pas de problème, où tout roule,
tout glisse, tout baigne, pas le moindre grain de sable en vue, tout le
monde il est beau, tout le monde il est gentil. Un tel monde s'il
existait finirait par évoluer et un jour ou l'autre la notion
d'erreur et de faute finirait par apparaître et qu'en adviendrait
il ? Eh bien il s'écroulerait car sa perfection l'aurait fait
vivre dans la candeur et l'innocence et il n'aurait aucune force pour
résister aux conditions adverses.
Alors que notre monde à nous il est plus que
parfait car il continue de fonctionner même si des erreurs sont
faites (Les informaticiens diraient qu'il est à tolérance
de panne). Non seulement les erreurs sont tolérées mais
elles sont recyclées : en prenant connaissance de nos erreurs
passées, on en tire des enseignements, on découvre des
lois et on peut réajuster son comportement. De même les
végétaux recyclent les déjections animales. Il y a
donc enrichissement permanent dans un compost ou les nouvelles
idées peuvent germer et trouver leur alimentation de base.
L'homme a réussi à maîtriser de
très nombreuses choses : le vent, l'eau,
l'électricité, les moteurs, les ordinateurs.....mais il
lui reste encore une chose à maîtriser c'est le mal. Mais
sommes nous conscients de tout le bien que le mal peut nous apporter
(rassurez vous je ne suis pas masochiste) : C'est en luttant contre la
gravitation, le vent et la pluie que les arbres ont pu devenir beaux et
robustes, c'est aussi en luttant contre la gravitation que les hommes
ont développé la station debout tellement gracieuse. On
pourrait multiplier les exemples à l'infini. Lorsque tout va
bien, l'homme a tendance à se laisser aller à la
facilité de certains plaisirs, alors il stagne ou il
régresse mais lorsque les problèmes arrivent, il est
obligé d'aller chercher au fond de lui même des ressources
qui sans cela seraient restées inconnues.
Alors que faire avec le mal ? Plus on lutte contre lui
plus il se développe et se renforce. Exemples : les insectes
parasites deviennent de plus en plus résistants aux
insecticides, les bactéries deviennent de plus en plus
résistantes aux antibiotiques, cela rappelle aussi la course
entre l'obus et le blindage qui se sont tour à tour
perfectionnés l'un grâce à l'autre.
Comme solution
je propose la régulation
par la polarité inverse que
j'explique en donnant deux exemples :
Vous êtes dans votre
baignoire avec un robinet d'eau chaude et un robinet d'eau froide si le
bain est trop chaud que faites vous ?
Vous ouvrez l'eau froide et si le
bain est trop froid vous ouvrez l'eau chaude et bien vous faites sans
le savoir de la régulation par la polarité inverse.
Vous
êtes sur la route, votre voiture commence à se
déporter vers la droite que faites vous ?
Vous tournez le volant
vers la gauche et si elle se déporte vers la gauche vous tournez
vers la droite, là encore vous régulez par la
polarité inverse.
Donc quand vous êtes devant un
problème, vous identifiez sur quel axe est situé le
problème puis vous prenez la direction opposée.
Notez que
selon ce point de vue, il est illusoire de vouloir lutter contre le
mal, vous ne feriez que le renforcer, la voie juste est de vous
orienter vers le bien.
Si vous ne pouvez ou ne voulez pas faire ce
choix, vous ne faites que reculer pour mieux sauter, vous utiliserez la
lutte contre le mal,
ce qui ne donnera que des résultats
provisoires et vous aurez de toute façon à revenir sur le
même problème ou un semblable, jusqu'à ce que vous
ayez fait la démarche d'aller vers le bien.
Ceci dit, c'est plus
facile à dire qu'à faire car depuis quelques
millénaires nous avons pris des habitudes, mais au moins vous
avez une méthode que vous pouvez juger et pratiquer.
Et faut il
rappeler qu'un grand instructeur nous à conseillé de
répondre par l'amour lorsqu'on nous témoignait de la
haine, n'était ce pas bien avant l'heure de la régulation
par la polarité opposée ?
Le mal est un ami, il nous attaque toujours là
où sont nos points faibles, ce qui est de bonne guerre : si
vous deviez attaquer une ville protégée par une muraille
et que cette muraille ait une faille, vous attaqueriez par la faille,
là où vous pouvez vous engouffrer plus facilement. Et
donc le mal nous permet de voir où sont nos failles, nos
faiblesses, nos lacunes, que se soit sur le plan physique,
émotionnel, spirituel. Donc remerciez le mal de vous apporter
toutes ces connaissances sur vous même, en le remerciant
déjà vous lui montrez que vous êtes plus poli et
plus intelligent que lui et vous vous affirmez sur la voie de la marche
vers le bien. (et remercier veut aussi dire "ont est très
content des services rendus mais maintenant on n'a plus besoin de
vous").
Selon ma vision des choses, les
événements (agréables ou
désagréables) qui nous arrivent ont trois causes possibles
Premièrement la loi du KARMA, c'est ainsi que
l'appelle les orientaux, mais on pourrait dire plus simplement "Chacun
récolte ce qu'il a semé" ou selon la parole de
Jésus "Il te sera fait selon ta foi" ou "Celui qui tue par le
glaive périra par l'épée" ceci demande
évidemment d'admettre la notion de réincarnation. Cette
loi a pour but de nous faire évoluer en nous confortant dans nos
bonnes actions et nous faisant prendre conscience de nos erreurs
passées, après un passage par le cycle
souffrance/exacerbation de la sensibilité/réflexion/prise
de conscience.
Deuxièmement la vie (qui est très
intelligente) nous apporte des épreuves pour nous forcer
à évoluer (avec amour). De même nous forçons
nos enfants à aller à l'école pour leur
évolution. Sans cette incitation à l'évolution,
nous nous détruirions définitivement.
Troisièmement le KARMA collectif : si quelqu'un
s'incarne dans un pays ou sur une planète où
règnent des conditions de vie difficiles, il aura à subir
ces conditions défavorables même s'il n'y est pour rien
(qu'il arrivera certainement à recycler car tout se recycle !)
Enfin, ces trois causes peuvent se résumer
à une seule, que les chrétiens appellent le
péché originel et que moi j'appelle la séparation
partielle entre l'homme et dieu. J'illustrerai cette idée par
deux exemples : Au départ, la graine et l'arbre sont un seul et
même organisme, la graine est au paradis puisque l'arbre lui
fourni tout ce dont elle a besoin, mais un jour, c'est la
séparation, la graine doit aller vivre sa vie et travailler dur,
creuser la terre, fabriquer des feuilles pour capter le soleil, mais
à force de travail, la graine va finir par devenir aussi grande
que l'arbre de départ (c'est la réintégration).
Autre exemple (qui est à l'inverse de ce qui se passe dans le
monde réel), considérons que le réseau internet
soit dieu et que l'homme soit un ordinateur. Au départ
chaque ordinateur est d'une puissance extraordinaire puisqu'il
bénéficie des ressources de tous les autres ordinateurs,
mais si un jour le réseau se coupe (suite par exemple à
des désaccords sur les protocoles), chaque ordinateur devra
apprendre à vivre de façon locale et limitée.
(Jusqu'à ce qu'il retrouve un moyen de se reconnecter aux
autres). A travers ces deux exemples, on voit les notions de chute, de
communion et de réintégration, sur lesquelles chacun a
à travailler. Il est important d'avoir une union à la
base, pour les problèmes de fond (protocoles par exemple), et
une diversité quant à la forme, source de richessses et
d'abondance.
Pour ceux qui souhaitent évoluer (d'un monde
parfait vers un monde encore plus parfait), je propose d'utiliser la
méthode à trois temps : Créer, Involuer, Evoluer,
dont les explications suivent. Vous commencez par vous fixer un
idéal (vous êtes donc idéaliste ou utopiste), il
faut que ce soit un véritable idéal, quelque chose qui
vous tienne à coeur et qui soit susceptible de mobiliser votre
énergie et votre temps, sans à priori quant à la
durée qu'il faudra pour le réaliser. Appelons cet
idéal l'objectif N°1. Maintenant, comme vous êtes
aussi réaliste et que donc vous vous rendez compte que votre
idéal est trop loin pour en bénéficier tout de
suite, vous aller le faire involuer vers un autre idéal, plus
près de vous (mais aussi moins intéressant) qui sera
l'objectif N°2. Ce nouvel objectif aura comme objectif de remplir
les conditions nécessaires pour passer facilement à
l'ojectif N°1. Exemple: si vous êtes à Paris et que
votre objectif N°1 est d'être à Marseille, votre
objectf N°2 pourra être de prendre l'autoroute. Une fois
votre objectif N°2 défini (avec la claire vision de tout ce
qui fait passer du 2 au 1), Construisez maintenant votre objectif
N°3, selon le même principe (pouvoir passer facilement du 3
au 2). Recommencez l'opération N fois jusqu'à arriver
à ici et maintenant (là ou vous êtes, c'est
à dire en train de lire ce texte). A ce moment précis,
vous inversez la situation et vous vous mettez à évoluer,
vous commencez par réaliser l'objectif N, ce qui est facile
puisqu'il est tout proche de vous, mais il faut cependant garder en
tête tous les autres objectifs intermédiaires. Quand
l'objectif N est réalisé, réalisez le N-1, puis le
N-2 etc jusqu'à arriver à 3 puis 2 puis 1. Ceci prendra
évidemment du temps, selon la grandeur de votre objectif de
départ, mais à chaque instant, vous aurez de quoi vous
occuper et de quoi fixer votre attention. On peut remarquer que la
partie créer et involuer se fait par l'esprit, alors que la
partie évoluer se fait dans la matière.
En conclusion voici ma recette pour accueillir les
événements de la vie (agréables ou
désagréables) D'abord toujours dire merci, la vie est
foncièrement bonne et ne veut que notre épanouissement.
Ensuite mobiliser toutes nos ressources pour résoudre le
problème (si c'en est un) c'est à dire notre corps nos
sentiments (âme) et notre pensée (esprit). Et
dernièrement ne pas oublier de parler aux autres,
l'évolution est un phénomène avec une dimension
individuelle, mais aussi avec une dimension collective.