Après m'être investi pendant plus de vingt ans
dans l'écologie
"matérielle", il m'est apparu que la
problématique de l'humanité
n'était pas de trouver de nouveaux modes de vie plus
écologique (puisque ceux
ci existent et que nous ne les utilisons presque pas), mais que
c'était notre
personnalité elle-même qui demandait à
être revue.
Je suis donc passé de la quête de
l'énergie solaire pour chauffer les maisons,
à la quête de la lumière
intérieure qui a d'ailleurs de nombreux points communs
avec celle de l'extérieur.
Le terme d'écologie spirituelle est composé de
deux mots que nous allons
essayer d'approfondir.
Je n'essaierais pas de définir ce qu'est
l'écologie, d'autres ont fait cela
avant moi.
Disons que
l'écologie est une certaine vision de
la vie dont je
retiendrais une notion forte qui est celle de cycle.
Vous avez tous entendu parler de recyclage et c'est bien comme cela que
la vie
fonctionne. Lorsque l'arbre perd ces feuilles, celles ci tombent sur le
sol,
elles sont décomposées par les micro organismes
du sol puis enfouies par
d'autres organismes comme les vers de terre et finalement elles se
retrouvent
dans le compost du sol pour être
réabsorbées par les racines et devenir
à
nouveau des feuilles.
Un autre exemple est celui de l'eau, celle ci est dans les
océans puis
s'évapore sous l'action du soleil et du vent, elle se
retrouve dans les nuages,
ensuite devient gouttes de pluie, ensuite forme de petits ruisseaux
puis des
grandes rivières pour retourner vers l'océan
d'où elle était venue.
On pourrait décrire ainsi un grand nombre de cycles (cycle
de l'azote, cycle du
carbone.....) l'important est d'en avoir saisi le principe et la
généralité.
Notons que ce fonctionnement en cycle, est un principe vieux comme le
monde,
dans la tradition ésotérique, il se nomme
Ourobouros (le serpent qui se mord la
queue)
Notons aussi que ce principe de cycle est très proche de la
notion de
réincarnation. (L’âme se recyclerait
comme la matière)
Le cycle nous fait penser à un cercle, or nous constatons
que tous les astres
sont ronds, de même que le monde miniature des atomes.
Une première approche de l'écologie spirituelle
serait de constater que dans
les mondes subtils (celui de la pensée par exemple) les
choses aussi se
recyclent. Vous avez tous entendu parler d'idées qui sont
lancées par certains
et qui sont récupérées par d'autres.
De récupérer à recycler, il n'y a
qu'un
pas.
Mais avant de développer la notion d'écologie
spirituelle, nous allons essayer
de préciser la notion de spirituel ou la notion d'esprit.
Pour assimiler une carotte, nous avons besoin de la broyer avec les
dents, puis
les sucs digestifs prennent le relais dans l'estomac et enfin le sang
vient
puiser au niveau de l'intestin, les éléments dont
il a besoin.
Notre "esprit" fonctionne de la même façon, pour
comprendre quelque
chose, nous avons besoin de la mettre en morceaux (en informatique, on
dit
désassembler) pour arriver à des morceaux dont la
taille nous est déjà connue,
et ensuite nous remontons les morceaux.
Dans la pratique, ce démontage se fait en
général grâce à un axe
comprenant
deux pôles opposés. Ainsi, pour comprendre la
notion de "grand", nous
avons besoin de comprendre la notion de "petit" et il faut bien sur
que cela soit rattaché à des
expériences sensorielles.
Ainsi, pour comprendre la notion d'esprit, il faut comprendre la notion
opposée, qui est pour moi la notion de matière.
Et c'est la que le bas blesse,
car nous n'avons en général qu'une notion
très approximative de ce qu'est la
matière, et il en découle que la notion d'esprit
devient elle-même floue.
Tentons une approche à travers un exemple : en informatique,
il y a deux
notions très présentes qui sont le hard (la
matière) et le soft (le logiciel ou
l'esprit). Evidemment vous n'êtes pas habitués
à utiliser le mot esprit pour
caractériser un logiciel, cependant vous utilisez le mot
matière pour tout et
n'importe quoi. Nous disons qu'une planète c'est de la
matière, qu'une
bouteille c'est de la matière, qu'un atome c'est de la
matière, qu'un électron
c'est de la matière, alors que ces différentes
réalités se situent à des ordres
de grandeur très différents !
Dans l'optique de séparer pour mieux comprendre, nous allons
considérer
l'ancienne pratique qui présentait la
réalité comme possédant quatre
états, à
savoir : la terre, l'eau, l'air, le feu
La terre est aisément assimilable à la
matière, l'eau et l'air étant aussi de
la "matière" mais d'un ordre beaucoup plus subtil. Quant au
feu, il
nous pose problème, car (comme le soleil) il est
composé de deux parties, la
flamme proprement dite qui est un gaz ou se produit une
réaction chimique, et
l'énergie rayonnée par la flamme
(lumière et infra rouge).
Le gaz du combustible ayant déjà la notion
"d'air" pour le
caractériser, j'ai choisi d'assimiler le feu avec le
rayonnement émis par le
feu, et ce rayonnement n'étant pas une "matière",
je lui associe le
qualificatif de "esprit". J'ai déjà
développé une notion voisine dans
ma page intitulée "ma vision de
l'électron"
Ces petites mises au point faites, il nous reste quatre
états qui seraient
nommés : La matière, l'eau, l'air et l'esprit.
Les deux pôles principaux sont
la matière et l'esprit, l'eau et l'air étant des
états intermédiaires.
Mais nous n'avons toujours pas défini ce qu'est la
matière.
Je vous propose la définition suivante : la
matière est un concept élaboré par
l'esprit !
Vous me direz que l'esprit aussi est un concept
élaboré par l'esprit, ce qui
est vrai.
En fait ce paradoxe n'a rien de surprenant, pour faire un homme, il
faut une
femme et pour faire une femme il faut un homme. Les deux
polarités (esprit et
matière) s'engendrent mutuellement et sont indissociables.
Cela peut paraître surprenant de considérer que la
matière est un concept
élaboré par l'esprit, mais regardez le cas
suivant : vous dites qu'une
bouteille c'est de la matière et effectivement, vous pouvez
faire l'expérience
concrète de la bouteille (la toucher, la voir, l'entendre),
par expérience
concrète, j'entends expérience faite au
présent par les cinq sens. Mais
maintenant vous dites qu'en fait la bouteille est composée
d'atomes et que ces
atomes sont de la matière. A ce moment, vous faites
abstraction de l'expérience
concrète, car personne n'a jamais fait
l'expérience concrète d'un atome, cette
notion, ce concept d'atome ne parle qu'à votre esprit.
L'imbrication entre matière et esprit est telle que j'ai
arbitrairement fait
une distinction spatiale entre matière et esprit, au niveau
du concept
d'électron (voir ma page intitulée "ma
vision de
l'électron")
Ce découpage s'il a un côté arbitraire
est cependant très efficace. Son côté
simpliste doit être complété par une
vision fractale
de la vie, ainsi
l'électron se serait pas une étape ultime dans la
granulométrie de l'univers,
mais une simple étape comprise entre des ordres de grandeur
supérieurs et des
ordres de grandeur inférieurs. Le binôme
esprit/matière reste cependant
utilisable pour tous les niveaux.
Attention à vouloir
enfermer la notion d’esprit dans une
« définition »
étroite, l’esprit est infini, comme le rayonnement
du
soleil, nous pouvons tout au plus apprendre à jongler avec
lui et ainsi nous
pourrons parcourir l’univers en entier.
Un
autre point de vue consiste à dire que la matière
n’existe pas par elle-même, de même une
vague n’existe pas par elle-même, une
vague n’est que la déformation locale de
l’océan sous l’action du vent et des
courants marins. Il en est de même pour l’esprit,
il n’y a pas de réalité qui
puisse être qualifiée à 100% de
« esprit », l’esprit et
la matière
n’existent que l’un par rapport à
l’autre, comme une pièce de monnaie dont on
examinerait successivement les deux faces sans pouvoir les
séparer vraiment.
Ceci est vrai pour tous les
termes faisant appel à la notion
de dualité, ainsi on ne peut envisager la notion de bien
sans faire référence à
la notion de mal, les opposés sont liés de par
leur opposition mais restent
éloignés pour ne pas les confondre et pour
pouvoir se diriger vers un pôle ou
vers l’autre.
Cette
insécabilité entre les pôles (qui
pourrait s’appeler
l’unité) se retrouve par exemple dans le
magnétisme, si vous prenez un barreau
aimanté, il possède un pôle nord et un
pôle sud mais si vous cassez ce barreau
en deux, chaque barreau obtenu aura à nouveau un
pôle nord et un pôle sud.
De même pour
l’arbre, il a deux pôles qui sont le monde
d’en
bas (les racines dans la terre) et le monde d’en haut (les
feuilles tournées
vers le soleil), et ces deux pôles sont reliés par
la sève qui établit un
courant incessant entre les deux mondes.
Notre conscience fonctionne
sur le même principe, une partie
est reliée vers le bas (le monde des faits tangibles) et une
partie est reliée
vers le haut (le monde abstrait des concepts et des idéaux),
et entre les deux
se produit un incessant aller et retour que nous appelons
« réflexion », cet
incessant aller et retour de l’esprit (conscience ou
lumière) est tout à fait comparable au circuit de
la sève dans l’arbre.
Notons que notre civilisation
utilise de plus en plus
d’objets
« matériels » ayant
recours au « non
matériel »
(ou esprit), vous aurez reconnu les télécommandes
de appareils ménager, les
téléphones portables, les réseaux
informatiques sans fil etc…
Si je parle d’objet
« matériels » ou
« non
matériels », c’est pour
simplifier la présentation, vous vous rappellerez
que si l’on veut être précis, il
faudrait tout caractériser comme étant un
binôme
« esprit/matière »
Peut être trouvez
vous que nous nous sommes éloignés du
sujet de l’écologie spirituelle, mais pas du tout.
Si quelqu’un veut
mener une vie écologique et saine sur le
plan physique, tout le monde lui conseillera de pratiquer une
activité physique
ou sportive, de façon à entretenir son corps (la
fonction crée l’organe), et
bien je fais la même chose avec votre esprit, je vous fait
jongler avec des
concepts de façon à assouplir votre esprit et
à le tonifier.
En fait
l’écologie spirituelle, c’est
pratiquement la même
chose que l’écologie matérielle, sauf
qu’au lieu de vous occuper du corps, vous
vous occupez de l’esprit. Ceci montrera que vous avez compris
une grande loi de
la vie qui est la loi de l’équilibre. Pour
marcher, vous avez besoin de tenir
en équilibre sur vos deux jambes et ensuite de les faire
avancer de façon
alternée et équilibrée.
Accordez
autant d’importance au corps et à
l’esprit et
vous ferez de grands progrès. Ceci est perceptible dans le
monde de
l’informatique ou l’on accorde autant
d’importance au matériel (le hard) qu’au
spirituel (le logiciel), moyennant quoi l’informatique ne
cesse de progresser.
Prendre conscience de
l’importance de cet équilibre est
déjà
un premier pas marquant sur le chemin de l’éveil
spirituel. Si tel est le cas,
c’est qu’il y a eut une résonance en
vous, une lueur qui est passée entre deux
mondes.
Nous allons essayer de faire
un tour d’horizon des
différentes pratiques d’écologie
matérielle et à chaque fois nous tenterons de
trouver les parallèles avec le monde spirituel.
Commençons par un
gros morceau (si j’ose dire), je veux
parler de l’alimentation. S’il y a un point dont
tout le monde s’accorder à
reconnaître l’importance, c’est bien
celui la. Manger bio, manger végétarien,
jeûner, de nombreuse pratique nous sont proposées,
mais qu ‘en faisons
nous ?
Tout d’abord
rappelons un texte biblique : Alors le
diable se mit à le tester, disant :
« Si tu est
le christ de dieu, dis que cette pierre
devienne un pain ! »
Jésus
répondit : « Il est
écrit : L’homme ne
se nourrit pas seulement de pain mais de tout ce qui sort de la bouche
de
dieu »
Cette citation doit nous
rappeler que la problématique
esprit/matière est vieille comme le monde.
Quelqu’un a aussi
dit (je ne sais plus qui) : nous
devenons ce que nous mangeons ! Cela mérite un
développement car vous
pourrez observer que si vous mangez des carottes pendant des
années, vous ne
deviendrez pas une carotte pour autant !
Il faut donc retenir
que
l’alimentation du corps physique n’est pas la plus
importante, même si pour
l’instant elle reste indispensable. (mais dans
l’avenir ? qui sait ).
L’homme se nourrit
également de sentiments et d’émotions
(monde du cœur et de l’âme) et il se
nourrit de la lumière de la compréhension
(monde de l’esprit). Et c’est sur ces plans plus
subtils, qu’il y a lieu de
surveiller son « alimentation ».
Laissons nous le premier
sentiment venu nous envahir, sans
réfléchir, sans contrôle ?
Quand vous mangez, vous faites
bien des tris, vous mettez
les os et la peau de coté et vous n’avalez que la
chair. Et bien dans le monde
des sentiments c’est ma même chose. Evidemment si
pendant des années vous étiez
ouvert à tous les vents, ballottés comme un
bouchon sur la mer, alors il y aura
un grand travail de rééducation à
faire, mais le jeu en vaut la chandelle.
Passer son temps à essayer de contrôler ce qui
paraît négatif, peut rapidement
devenir ennuyeux et démotivant, c’est cependant
utile d’avoir appris à le faire
pour le jour ou le besoin se présente. Le mieux est surtout
d’apprendre à
cultiver les bons sentiments, chacun verra bien lesquels sont bons pour
lui. Le
principe est semblable à la culture classique, vous cherchez
d’abord une graine
ou une bouture que vous aurez aperçu ici ou la chez telle ou
telle personne, ou
auprès du soleil pourquoi pas et ensuite vous fixez votre
attention sur elle,
vous y pensez le plus souvent possible, vous y devenez sensibles,
dés que
quelqu’un manifeste cette qualité, vous la
repérez tout de suite.
Progressivement, elle va s’installer en vous,
s’incarner et un beau jour elle
se manifestera spontanément alors que vous n’aurez
plus besoin d’y penser.
Evidemment il faut du temps, pensez au temps qu’il faut
à un arbre pour devenir
adulte.
Voyons maintenant
les
idées ou concepts qui nous alimentent.
Un certain nombre de choses
sont inscrites en nous de
manière stable, je veux parler de notre code
génétique ou toute notre anatomie
est déterminée.
Pour d’autres choses
(le caractère par exemple) l’écriture
est moins rigide et nous avons une certaine marge de
manœuvre, nous pouvons
réécrire tout ou partie du programme. Cette
écriture se fait par une cascade de
processus, exprimée par la citation suivante :
Prend garde à tes
pensées car elles deviennent tes paroles
Prend garde à tes
paroles car elles deviennent tes actes
Prend garde à tes
actes car ils deviennent ton caractère
Prend garde à ton
caractère car il devient ton destin
Ainsi à partir de
minuscules pensées, tout s’enchaîne et
finit par devenir notre destin.
Car les pensées
agissent en nous, telle une graine d’arbre,
capable de transformer tout un tas de compost en fleurs et fruits, mais
l’inverse est aussi possible.
Surveiller ses
pensées et les
« jardiner »
amoureusement est une activité hautement
recommandée.
Une pensée ou un
concept que nous hébergeons va croître et
produire des fruits, nous avons intérêts
à savoir d’avance quels vont être ces
fruits, de façon à éliminer la
pensée quand il est encore temps ou au contraire
à la favoriser.
Citons encore un passage de la bible Matthieu 15.11 "Ce n'est pas ce
qui entre dans la bouche qui souille l'homme ; mais ce qui
sort de
la bouche, c'est là ce qui souille l'homme". (d'ou l'expression
"tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler")
Après
l’alimentation, voyons maintenant la notion
d’hygiène.
L’hygiène
physique est maintenant bien répandue et
pratiquée, son action est cependant limitée si
elle ne s’accompagne pas d’une
hygiène plus subtile qui serait celle de
l’âme et de l’esprit.
Sur le plan physique,
l’homme est incapable de se nettoyer
par lui-même, il doit avoir recours à une source
de pureté, source qui est
constituée par le robinet d’eau de la salle de
bain.
Sur le plan spirituel, le
principe est semblable, l’homme a
en lui une source de pureté (que certains appellent
l’étincelle divine ou la
conscience) qui lui permet de se rectifier, de séparer le
vrai du faux, à
condition de se connecter consciemment à cette source.
L’homme moderne a
tendance à se perdre dans le tourbillon de la vie
extérieure et il est rarement
à l’écoute de cette source
intérieure. Toutes les religions et les écoles
spirituelles ont développés des
théories et des pratiques pour se connecter à
cette source. Citons la méditation.
Après
l’hygiène, voyons la relation avec
l’environnement
(qui est aussi une forme d’hygiène)
L’homme moderne a
tendance a oublier sa dimension
spirituelle et à se considérer uniquement comme
matière avec comme corollaire
l’importance démesurée
donnée au corps physique. Cette vision lui a permis de
développer très fortement son
individualité (il se croit un être à
part
entière), mais l’incite aussi à
négliger ce qui n’est pas
« lui » (le
reste du monde).
Toutes les perturbations quand
au fonctionnement de la
planète ont déjà
été décrites.
La prise de conscience se fait
maintenant pour retrouver la
vraie relation (l’unité de toute chose)
Elle se fait d’abord
sur le plan matériel en considérant que
l’homme ne peut vivre sans son environnement (la nature) et
que tout ce qu’il
fait envers la nature, se retourne finalement contre lui, et
inversement, tout
enjolivement de la nature lui profite en retours
bénéfique.
L’étape
suivante sera de faire le même constat sur le plan
spirituel : toutes les pensées que nous envoyons
vers le monde, nous
reviennent soit sous forme de pensées similaires, soit sous
formes de faits
(qui sont des pensées matérialisées).
Nous apprendrons alors à respecter les
plans spirituels et à n’y déposer que
des pensées sublimes et altruistes. Quand
un grand nombre de gens mettra cela en œuvre, alors de grands
changements
pourrons apparaître dans le monde manifeste.
Proche de l'hygiène, se trouve la notion de santé.
Notons d'emblée que les mots "sain" et "saint" se
ressemblent étrangement, cela dénote certainement une
origine commune, je vous propose alors les définitions suivantes
:
Sain : se dit d'un être dont les facultés corporelles et
mentales sont en parfait état de fonctionnement.
Saint : se dit d'un être dont les facultés corporelles,
mentales, sensibles (âme) et spirituelles sont en parfait
état de fonctionnement.
Lorsque jesus guérissais quelqu'un, il ne guérissait pas
seulement son corps, il guérissait aussi son esprit. Il disais
"va et ne pêche plus", informant ainsi son patient que s'il
était devenu malade, c'était de par sa conduite
passée. Cet enseignement s'adressait à l'esprit du
patient et ainsi il pouvait rectifier sa conduite et ne plus tomber
dans les mêmes travers.
Terminons
pas la notion de ressources énergétiques.
Nous
n’avons plus que quelques dizaines
d’années en réserve
de pétrole, de gaz ou d’uranium, seul le charbon
est plus abondant mais il est
plus difficile à utiliser et tout aussi polluant. Nous avons
besoin d’être
reliés à une source
d’énergie pour vivre (alimentation,
respiration….) et nos
appareils font de même (électricité,
gaz, pétrole….) L’analogie est que sur
le
plan spirituel, nous avons aussi besoin d’être
reliés, de nous connecter à une
source pour faire le plein. Certain appellent Dieu cette source. Les
moyens pour se relier consciemment se nomment la
réflexion, la méditation et la prière.
En fait nous pratiquons constamment au
moins une de ces formes de relation, sans quoi nous ne pourrions pas
vivre. Ce
qui varie, c’est le degré de maturité
plus ou moins grand qui préside à cette
relation. Dans les formes inférieures (enfantines
dirons-nous), il s’agit de
quémander quelque chose (polarisation en mode
récepteur) et dans les formes
supérieures, il s’agit de proposer quelque chose,
d’offrir ses services
(polarisation en mode émetteur), plus
généralement, les deux polarisations
cohabitent, ou alternent.
Pour
capter les émissions de télévision
d’un satellite, nous
avons besoin de pointer vers lui une antenne parabolique avec un
réglage qui
doit être stable et précis. De même pour
être éclairé sur un sujet, nous devons
polariser notre pensée en mode récepteur
(méditation), et cette focalisation
doit être correctement orientée et pendant un
temps suffisamment long pour que
les informations nous parviennent clairement (analogie avec le temps de
pose pour
une
pellicule d’un appareil photo argentique).
Lorsque
nous nous sommes suffisamment connectés avec une source
(nous
avons fait le plein), alors nous pouvons inverser les
polarités et devenir à
notre tour une source pour ceux qui sont en demande. C’est
l’histoire du prof
qui était élève au début de
sa vie et qui est devenu prof ensuite.