L'amour est il la vie ou la vibration de l'âme ?

Loin de moi de chercher à définir l'indéfinissable, de plus dans définir, il y a finir et comment pourrait on définir ce qui est peut être infini ?
Il est essentiellement un ressentis difficilement traduisible par des mots, tout comme la musique, une autre vibration.
Demander à l'autre s'il vous aime, c'est comme demander à une ampoule électrique si elle est allumée, cela ne ferait que traduire un aveuglement ou une insensibilité dans un échange.
Je me contenterais de proposer des analogies au grès de mon inspiration.

En ayant commencé avec la vibration de l'âme, je vous propose de poursuivre avec le cas du guitariste il faut dire qu'un de mes fils est professeur de guitare.

Le guitariste tient son instrument dans ses bras tout comme les amants s'enlacent et s'embrassent sans se lasser.

Curieusement le corps de la guitare rappelle les courbes féminines et le mot corde commencent par les trois même lettre que corps.
Notre artiste envoi son médiator (à ne pas confondre avec la pilule du même nom qui fait ausssi se gratter), il vole vers son aimé pour se lover (s'aimer car love = amour) et en recevoir les bienfaits au centuple.
Le guitariste va stimuler les cordes (le corps) avec une partie cylindrique de lui même (son doigt) et la guitare, si elle est bien tendue, bien réglée, va se mettre en vibrations et réjouir l'oreille de celui qui a initié ce mouvement.
De tendue à entendu, il n'y a qu'un pas.
Il y a déjà bien visible la notion d'aller et de retour (bien connue des amants) avec cependant une nuance : les impulsions du guitariste sont de "basse fréquence" alors que la guitare renvoi des "hautes fréquences"
Si l'on prend en compte cette notion de circulation d'énergie, qui peut tourner en rond ou aller alternativement d'un pôle à l'autre, la notion de couple (formé par les deux pôles) devient évidente.
L'homme par exemple peut être émissif à certains moments alors que la femme est réceptive (cas ou l'homme envoi un spermatozoïde alors que la femme le recueille), au bout de neuf mois, la polarisation s'inverse, le femme envoi un bébé et l'homme reçoit le bébé dans ses bras.
L'idée du boomerang est assez proche dans le sens ou l'on s'aime ce que l'on récolte (ou l'inverse) idée mise en chanson par serge Gainsbourg.
Je sens des boums et des bangs
Agiter mon cœur blessé
L'amour comme un boomerang
Me revient des jours passés
A pleurer les larmes dingues
D'un corps que je t'avais donné

Passons de la guitare au violon sans pour cela s'enfermer mais en s'intéressant à une partie de celui-ci enfermée et cachée, je veut parler de l'âme.
L'image ci-dessous vous montre l'envers du décors ou du décorde.
A noter que l'âme touche le fond et qu'ainsi elle peut transmettre de l'énergie à la table d'harmonie.
De la à dire que quelqu'un qui touche le fond se réveille à son âme endormie et, devenu riche de cette conscience, va enfin se décider à repartir vers le haut, dans la joie d'une nouvelle ascension, il n'y a qu'une vibration.

La partie sur fond noir est la vue en coupe d'un violon ou l'on peut voir son âme, petite pièce de bois.
En dessous l'instrument qui sert à sa mise en place et qui porte de doux nom de "pointe aux âmes".
Au centre la mise en place de cette âme que se fait en passant à travers une des ouïes du violon.
A droite une vue de l'intérieur avec notre "pointe aux âmes" qui fait les derniers réglages.
Une analogie est à faire avec la genèse ou Dieu (expression de l'énergie créatrice) souffle son âme :

Genèse 2.7 "L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant."
Les narines sont le passage de l'air entre l'intérieur et l'extérieur, tout comme les ouïes du violon sont le passage des vibrations acoustiques de l'air entre l'intérieur et l'extérieur, et c'est par cette voie que le luthier introduit l'âme à la toute fin de la création.
Notez que ces ouïes ont une forme de S (comme notre fameux serpent originel qui est décidément partout)
C'est une technique de pointe (la pointe aux âmes) pour laquelle il faut être au point (final ?) ou à l'alpha et à l'oméga.

Dans un instrument à cordes, l'âme est une pièce d'épicéa placée à l'intérieur de la caisse de résonance, maintenue verticalement entre le fond et la table d'harmonie.
Ce maintien a lieu sans collage, par la pression qu'exerce la table, elle-même due à la tension des cordes.
L'âme est située à quelques millimètres du pied droit du chevalet, entre celui-ci et le cordier.
Elle n'est pas exactement cylindrique, mais légèrement conique.

On trouve une âme dans tous les instruments de la famille du violon (violon, alto, violoncelle, contrebasse), dans certaines violes, dans des guitares Archtop, dans les cithares à cordes frappées, dans les vielles à roue...
L'âme a deux fonctions qui s'appuient sur sa proximité avec le chevalet :

• transmettre les vibrations des cordes (qui sont passées dans le chevalet) au fond de l'instrument.

• permettre à la table de résister à l'importante pression exercée par les cordes par l'intermédiaire du chevalet ; l'âme est d'ailleurs le seul point de soutien de la table au milieu de l'instrument.

Le placement de l'âme à l'intérieur de l'instrument se fait alors que celui-ci est terminé, en utilisant une pointe aux âmes.
Cet outil comporte une extrémité pointue, sur laquelle le luthier pique l'âme pour l'introduire par l'ouïe droite, et une extrémité en creux, qui permet de pousser doucement l'âme vers sa position finale.

La position de l'âme dans l'instrument influe sur la sonorité de l'instrument. De très petits ajustements, en général d'un demi-millimètre au maximum, ont lieu pour augmenter ou diminuer le volume sonore, la puissance du registre aigu ou du registre grave, ou pour modifier le timbre.

La qualité du contact de l'extrémité basse de l'âme avec le fond peut se vérifier par l'ouïe.
Mais pour s'assurer que l'extrémité haute de l'âme est en contact normal avec la face inférieure de la table, le luthier utilise en général un miroir de dentiste (petit miroir circulaire fixé au bout d'une tige métallique).

Avez vous l'âme chevillée au corps (ou aux cordes) ? Car la cheville est justement la petite pièce de bois qui relie une corde avec le manche du violon et qui de plus permet le réglage de la tension de la corde pour être "juste".
Et chez l'homme, le cheville est justement le seul point de croisement entre sa partie verticale (la colonne vertébrale) et le pied horizontal.
Toutes ces ressemblances font elles vibrer la sensibilité de votre âme ? La balle est dans votre camp.

Avez vous déjà essayé de jouer au tennis seul ? c'est assez ennuyeux et l'on a vite l'impression de parler à un mur.

Maintenant je vais vous déclarer ma flamme, sans embûche et cela ne sera pas un feu d'artifice.

Au commencement était le Verbe … Le Verbe était avec Dieu.. Le Verbe était Dieu…
Au lieu de parler de ce verbe (énergie vibratoire de la parole) nous ferons la translation vers une autre vibration : la lumière ou la chaleur, elle même pouvant symboliser la vie de l'esprit ou de l'âme.

Si toutes les bûches sont réunies, elles peuvent brûler ensemble pendant très longtemps, c'est une sorte d'amour universel mais si l'une décide de faire l'expérience de l'individualité, une fois éloignée du feu, elle va rapidement s'éteindre.
Une "astuce" consiste alors à sortir les bûches par deux, les "couples" ainsi formés pourront durer bien plus longtemps.
Sont elles pour autant des âmes sœurs ?
Ceci correspond peut être l'image biblique ou dieu cré une compagne pour Adam (qui seul s'éteignait comme notre buche), maintenant, l'avoir tiré de sa côte est certainement une mauvaise traductuction de "tiré d'un côté" (comme dans le cas de la division cellulaire), dans ce cas chacun serait la moitié de l'autre.

L'échange d'énergie que font nos deux bûches est à rapprocher de l'échange fait entre la guitare et le guitariste avec cependant une différence qui est que dans le cas des bûches, nous avons une parfaite symétrie d'échange.

Après cette combustion pas vraiment spontanée, retournons aux prémices énoncés qui étaient que l'amour serait la vie de l'âme, ce qui nous entraîne vers une question éternelle : Qu'est ce donc que l'âme ?
Nous allons tenter une fois de plus de nous aider de ce que le monde technique en a retenu, le mot âme figurant au moins dans deux cas qui sont les poutres et les câbles électriques.
Commençons par les poutres dont la sagesse populaire nous recommande de surveiller celles qui sont dans nos yeux au lieu de chercher les pailles dans ceux du voisin (ce qui nous conduirait peut être sur la paille, ou alors à aspirer à une vie meilleure, avec ou sans glacon).
Ouvrez bien les yeux, voici un florilège de poutres dont nous allons essayer de tirer un enseignement sans nous mettre le doigt dans l’œil.

Notez tout d'abord que le mot âme figure en toute lettre dans la première et dans la troisième image (texte d'origine) et on constate que l'âme a des trous !
Certainement pour pouvoir y entrer et en sortir à loisir, ne dit on pas que les yeux (qui sont des trous) sont les miroirs de l'âme.
En général, les petites poutres sont faites en bois massif, pour des raisons de simplicité et de facilité de mise en œuvre, mais cette pratique n'est pas optimale dans le sens ou l'on peut s’apercevoir que la partie centrale des poutres "travaille" beaucoup moins que les parties hautes et basse et qu'il y a de la matière perdue ou gaspillée à cet endroit.
Une des solutions consiste donc à réaliser des poutres en trois parties, une partie haute et une partie basse de forte section (épaisseur) et une partie centrale beaucoup plus mince ou évidée en partie mais avec la plus grande hauteur possible (en fonction de la résistance à la flexion recherchée).
L'image ci dessus illustre différents cas de figure pour réaliser ce triptyque avec des solutions plus ou moins esthétiques et fonctionnelles.
Voyons maintenant comment travaille une poutre (formée du triptyque ciel/terre avec l'âme entre les deux) ce qui permettra peut être d'y voir des analogies avec le fonctionnement d'un couple ciel/terre ou homme/femme.
Un petit film au charme désuet va tout vous apprendre sur le comportement des poutres et de leur âmes.
En résumé, sachez que la partie haute (le ciel pour vous, mais c'est la que les voisins du dessus mettent leurs pieds) travaille en compression alors que le bas travaille en traction, d’où apparition de fissure allant jusqu'à la séparation (la rupture, le divorce).

Ce bas qui travaille en traction pourra nous rappeler que notre monde d'en bas (celui des hommes) est sujet à beaucoup de divisions, de tensions, de tractions, de fractions, de séparations..............
Le haut qui travaille en compression pourra nous rappeler le monde d'en haut (le ciel, le monde spirituel), qui est traditionnellement représenté par des être unis, soudés, proches, en harmonie, en empathie, en amour ?
Et le lien entre les deux (l'âme) qui seule permet de répartir les excédants ou les manques de chacun par son action équilibrante que l'on pourrait appeler l'amour.
Le corps s'y met aussi, la plante des pieds reçoit tout le poids du corps et la combinaison du poids et des frottements de la marche y fait pousser de la corne (pour se protéger).
La tête est quand à elle dans la légèreté et l'expansion (de conscience) elle est le siège de tout ce qui rayonne, c'est le monde des vibrations audio visuelles, mais nous n'y mettons plus de cornes (sauf d'un point de vue symbolique).
Et le cœur équilibre, si c'est trop c'est un haut le cœur, si c'est trop peu c'est un écœurement, si c'est juste, c'est la joie, et si le cœur se dilate, c'est l'explosion de joie.

Un mariage intelligent a donc été trouvé entre le béton qui est très résistant à la compression mais très mauvais à la traction (il se fissure) et l'acier en barres qui lui est très résistant à la traction (avez vous déjà tiré sur une chaîne en acier ?) mais très mauvais à la compression (en cas de forte pression, il flambe, ce qui veut dire qu'il se plie).
Cette vidéo pourrait donner une idée pour expliquer notre "enchaînement" dans le monde d'en bas.
Ce mariage est bien illustré sur l'image au dessus du film (en bas à gauche de l'image) ou l'on voit les armatures (notez que le mot armature contient les lettres a-m-e ) en bleu et en vert pour les horizontales (les plus nombreuses) et en rose pour les verticales (les moins nombreuses), le tout étant enrobé dans une belle robe de béton.
En simplifiant, nous pourrions dire qu'un travail important se fait horizontalement en haut (le ciel) et en bas (la terre) mais que cela n'est possible qu'avec la liaison verticale (l'âme ?).
Ces deux axes forment un bel exemple de la croix.

Quittons maintenant le monde rectiligne de la poutre pour entrer dans celui plus courbe du câble.
Electrique ou mécanique, nous retrouvons à nouveau la partie centrale qui se nomme l'âme.

Et c'est dans cette partie centrale que l'essentiel se passe : la conduction.
Mais cette conduction a besoin d'être canalisée par un isolant, de même que le berger a un chien pour ramener les brebis égarées.
Certes les éléments importants sont le générateur de courant (la centrale nucléaire ou le soleil) et le point de livraison (l'ampoule électrique, le moteur) mais sans câble (et sans âme) pas de lien et rien ne fonctionne.
Et que se passe t il quand vous êtes accablés ?
A ou an étant un préfixe privatif, et bien c'est que le câble (a-cablé) est coupé ou endommagé, vous ne recevez plus les énergies subtiles du ciel.
Ces deux exemples de la poutre et du câble ne montrent en rien ce qu'est l'âme, il sont donnés uniquement pour tenter une analogie qui pourra éventuellement vous faire franchir la première marche du grand escalier de la connaissance.
La sève de l'arbre aurait fait aussi un très bon exemple du lien entre le ciel et le terre (les feuilles et les racines).
Le droit (poutres ou câbles rectilignes) et le rond (alvéoles rondes dans les poutres métalliques, section ronde des câbles électriques, armatures en fer rond dans le béton des poutres) font ici bon ménage, comme dans la traditionnelle association entre le cercle et le carré des symboles Francs maçons ou Tibétains.

En résumé : toutes les choses manifestées le sont avec deux polarités. (regardez un aperçu de la liste ici).
Une force ou une énergie maintient l'écartement entre ces deux pôles (l'isolant du câble électrique par exemple).
Une autre force ou énergie relie ces deux polarités.
Le mouvement de cette énergie est alternatif et la fréquence de l'alternance produit toute sortes de vibrations (sons, images, ondes électromagnétiques) qui sont à la fois une transmission de quantité d'énergie et d'informations.
La quantité ou la qualité de l'amour est le reflet, l'extériorisation, la prise de conscience de cette vibration d'énergie entre le ciel et la terre (entre l'homme et la femme si vous préférez un exemple plus terre à terre).

Une de mes amies à pour devise "Quelle que soit la question, la réponse est l'amour".
Cela peut prendre un sens si l'on considère que la cause ultime et première de toute chose (en remontant notre généalogie à la nuit des temps) est la chute ou séparation originelle dont nous parlent nombre de traditions.
Prenez le cas du cordon ombilical ou de la queue de cerise si vous souhaitez des exemples plus concrets.
Cette séparation des pôles induit un manque, une tension mais permet à chaque partie du tout de faire l'expérience de son individualité à travers tous les binômes que lui offre la dualité, en particulier grâce à la respiration (alternance entre deux pôles).
Toutes ces expériences finissent par créer un nouveau lien (le relier ou religare des religions) mais à partir de l'expérience personnelle de chacun et non plus par une simple adhésion "extérieure" à un mouvement de masse. Qui du ciel et de la terre a fait le premier appel du pied, le premier clin d’œil ? Cela reste l'éternelle question de l’œuf et de la poule.
La transaction s'est produite, les deux bouts étaient rejoints, le cercle pouvait se tenir à carreau.
Enfin le pont est établi, le tapis est déroulé, les dés sont jetés, aléa jacta est.
De nombreux véhicules (fréquences de vie) empruntent cet ascenseur cosmique et suite à toutes ces inversions (un verse un --> nu latéralement et u s'inverse en n verticalement) de pôle, un beau jour âme ema et ils eurent beaucoup d'enfants.
Ce petit tour vous a t il plu ? J'espère vous avoir joué un bon tour, car dans amour, il y a rou(e), alors que la roue tourne.
La ronde de l'amour et de l'âme bien sur.
Car si l'amour est la vie de l'âme, la spiritualité serait elle la vie de l'esprit ?

Les âmes sœur se courent l'une après l'autre, et cette roue magique rappelle encore l'amour (qui contient rou et am).
La stabilité est cependant obtenue par le carré qui soutient l'ensemble.
Moralité : pour que les choses tournent rond, il faut les mettre au carré, quadrature du cercle oblige.
Et sans vouloir vous mener en bateau, je vous rappelle que le carré est l'espace de vie principal du bateau (qui est plutôt arrondi), mais dans ce cas c'est le rond qui englobe le carré, ce qui permet le mouvement (être mou).

Terminons par un florilège de citations sur l'amour :

Jacques Lacan
"Aimer, c'est essentiellement vouloir être aimé."
Commentaire : Celui qui n'arrive pas à se relier "intérieurement" c'est à dire à faire vibrer son âme, va essayer de se rattraper aux branches en tirant l'énergie dont il a besoin "de l'extérieur", en la pompant sur une autre personne dont il va tout attendre ( ou tout prendre, comme tout parasite qui se respecte).
De même le petit oiseau ouvre son bec et piaille pour solliciter ses parents qui se sentent ainsi obligés de l'alimenter.
En principe l'oiseau quitte le nid au bout d'un certain temps et devient autonome, mais il reste un certain nombre de "Tanguy".

Jacques Lacan
"aimer, c'est donner ce qu'on a pas à une personne qui n'en veut pas".
Commentaire : La citation complète la précédente, n'étant pas lui même "relié" ou "en vibration de l'âme" l'être va essayer de compenser ce manque de sensation, ce manque de vie par une construction artificielle (disons mentale) qu'il va essayer d'imposer à l'autre (avec plus ou moins de force ou plus ou moins de manipulation), sachant que l'autre n'en veut pas puisque l'autre est dans sa propre vibration et qu'il n'entend pas se faire imposer du non authentique.
Ce que dit Lacan dans ce propos est donc une chose qui existe, que l'on peut observer en regardant autour de soi, mais cela n'est pas vraiment de l'amour, c'est une forme maladive ou détournée, qui évoluera certainement un jour vers quelque chose de plus lumineux, de plus authentique.
Les personnes qui évoluent en permanence dans la notion de "sacrifice" répondent assez bien à cette vision, leur "sacrifice" n'est pas un élan du cœur (disons du plus profond d'eux même) mais un calcul pour avoir ce qui leur manque : l'attention, l'amour (ou l'énergie) des autres.

Pierre Desproges
"Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde ! "
Commentaire : La même chose est encore dite avec ici plus d'humour, le "avoir soif" traduit à nouveau le manque de celui qui ne s'est pas relié à sa subtilité et qui attend tout de l'extérieur ( le puits qui étanche la soif pour symboliser l'amour que l'autre peut apporter).
Et il faut effectivement être gourde (être creux) pour tomber dans un tel piège !

Alfred de Musset
"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé."
Commentaire : Nous voila parti dans le monde onirique du poète qui fait une belle dissociation entre le sommeil (du corps ?) et le rêve (de l'esprit ?).
La synthèse vient en final, la vie (ou l'amour) est de relier les deux.

Honoré de Balzac
"L’amour est la poésie des sens."
Commentaire : Si la poésie est la sublimation du langage (expression de l'intellect) alors l'amour est la sublimation (passage à la fréquence la plus élevée) des sens.
Cela est à mettre en rappel avec l'expression "avoir les sens en éveil".

Alphonse de Lamartine
"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé."
Commentaire : Une question se pose ici, est ce souhaitable de ne pouvoir vivre (vibrer) qu'avec une seule autre personne ou est ce préférable d'avoir une plus grande universalité ?
Ne voyant pas de réponse universelle à cette question, je m'abstiendrais d'en faire une.

Alexandre Dumas (fils)
"Les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter. Quelquefois trois !"
Commentaire : L'image de la chaîne est très parlante, on imagine un énorme paquebot attaché au quai avec une grosse chaîne.
La chaîne est la pour retenir le bateau et celle ci ne risque pas de vibrer vu sa lourdeur et son inertie.
Nous sommes aux antipodes de la corde de violon, fine, légère, bien tendue, prêtre à vibrer à la moindre sollicitation.
Siddhartha (Bouddha) semble avoir entendu quelqu'un jouer un violon à trois cordes.
Au début, étant trop tendue, la corde s'est cassée dès qu'il commence à jouer.
Alors l'homme a desserré complètement la deuxième corde, trop détendue, il n'a pu jouer aucune note, aucune musique.
Il raccorde à nouveau pour la troisième fois en serrant juste ce qu'il faut et commence à jouer.
Epilogue : Lorsque l'amour s'est fossilisé, densifié, matérialisé à un point extrême (symbolisé par la chaîne), la tentation d'aller vibrer légèrement avec une corde juste tendue (du juste au corps ou juste à la corde) devient irrésistible.
Que l'amour ne soit pas un sens interdit (ne tombez pas dans le panneau !).
Certaines religions (enfin qui se prétendaient telles) ont voulu ré-freiner les pratiques sexuelles en les cantonnant à l'aspect "reproduction biologique".
D'autre mouvements spirituels en général "orientaux" ont tout à fait intégré la sexualité dans la grande chaîne de l'amour, non pas pour faire de la sexualité physique une fin en soin, mais en la voyant comme un tremplin ou une catapulte pour être propulsé vers des états de conscience supérieurs, comme les premiers étages de la fusée qui sont destin&eacutes au final à mettre en orbite le satellite (le seul qui va durer).
Une telle expérience vous est (en partie) contée sur la page d’accueil de ce site (enregistrement audio partie 1)

L'amour est il une symphonie a lui tout seul ?
On l'utilise en effet dans de nombreux sens :
J'aime le chocolat.
J'aime mon chien.
J'aime mon travail.
J'aime ma concierge.
J'aime mes parents.
J'aime mon conjoint.
J'aime Dieu.
J'aime l'univers.
Y a t il un point commun entre tous ces amours ?
Y a t il une graduation qui ferait passer de l'un à l'autre selon notre évolution.
Cette même évolution nous éloignerait elle de nos amours d'enfance pour aller vers des amours plus subtils.
Il est vrai que le nourrisson boit uniquement du lait alors qu'un tel régime exclusif ferait certainement périr plus d'un adulte.

Retour dans la ronde du monde.